Le Apin
Cousin lointoin du lapin européen, il vit en communauté au sein de nos jolis territoires de France. Ce lagomorphe à longues oreilles a su copier durant des années entières certains de ces bipèdes humains qu’il a rencontrés, plus précisément qu’il a étudiés. L’analyse des comportements souvent exagérés de quelques-uns de ces homo-sapiens l’a forcé à comprendre le mode de vie de l’homme citadin, baladin, caca boudin et ho combien nécessaire à la survie de l’espèce «Nez qui coule en hiver » où « Putain, j’en ai ras le bol». Il s’est très bien fait au style de vie de l’autochtone francais qui se dit civilisé et qui peuple environ 5 % de ce monde de dingues, sans pour autant le modifier car ça l’arrange bien. Il est issu d’un croisement après un stop, il mène une vie tranquille et cachée, bien loin de la multitude de problèmes que rencontrent les gens qui marchent sur deux pieds, ou comme certains, sur la tête. Il bénéficie des largesses du temps pour accomplir de nombreux riens ; comme son cousin à quatres pattes ou que ses frères qu’on mange avec des champignons (accompagnés d’un bon vin), cette chose à poils et qui pue souvent, sait se faire aimer de tous ou de personne, mais il sait rester malgré tout de bonne humeur. Le coeur vaillant il n’en reste pas moins oisif et revendique sont côté flemmard... Sa devise «Flemmard c’est le panard», ou dicton le plus employé dans les campagnes « Apin du matin, flemmard au plumard». Occupé à longueur de journée à ne rien faire et prêt à le revendiquer, il se fait oublier dans la course effreinée de la productivité pour la rentabilité ; car Apin n’aspire en rien à changer les codes de la civilisation déjà instaurés et gravés dans ce beau pays français que tous nous envient... ou pas. |